A la verticale du jardin ... s'échangent sans s'altérer la grâce et la masse, des jardins d'espoir où nous pourrons nous rencontrer, nous aimer ou nous fuir dans l'oubli des successives fins du monde... dans le cérémonial de l'espace les gestes seraient multiples, les poses indolentes. Des sabots ferrés jetteraient dans l'air des étincelles et résonances. René Char
Chorégraphie : Françoise CHEDMAIL
Costumes, maquillages : Elisabeth WADECKI
Vidéos : Fabrice GUENO
Espaces sonores : Jean-Emmanuel LOSS (piano), Malgorzata WNEK (violon), Nolwenn DELANOUX (voix), Amaury MANCEAUX (guitare)
Danseurs : Nolwenn DELANOUX, Damien FOUCHER, Manon HARANG, Brigitte KOTEWICZ, Justine LEFEBVRE, Jean-Emmanuel LOSS, Amaury MANCEAUX, Ân-Jos VU, MaŁgorzata WNEK
Deux films ont été réalisés pour A la verticale du jardin par Fabrice Guéno :
- Sous la surface avec Oijhaaa
- Interstices avec Justine Lefebvre
Chorégraphie et interprétation : Manon HARANG et Lucie QUIBAN
Durée : 20min
J'attendais d'être une reine. Je ne sais plus que mendier. Je voulais vivre de bel amour. Je meurs de sale blessure. Et pourtant je suis là : indemne.
Dolorès s'interroge sur le moment où l'on devient femme, si on ne l'est pas déjà, si on ne cesse jamais de l'être. C'est le corps changeant, le corps bousculé entre les désirs et les illusions, parcourant l'enfance et une certaine forme d'innocence, la douleur et la séduction. Dolorès oscille entre ce que l'on est, ce que l'autre en perçoit et ce que l'on aimerait donner à voir de soi.